Petite entrée

Depuis le temps que j'écris ces petits bouts de pensées dans un petit carnet, tous les soirs, mon carnet il devient plein. Plutôt que de racheter un deuxième petit carnet, ce qui reviendrait à ce que je me bouge le cul jusqu'au magasin de petits carnets, je vais rester tranquillement chez moi et entrer toutes ces pensées sur mon ordi. Plus rapide, plus facile et en même temps qui veut peux venir les lire!

Commençons simplement... une magnifique journée aujourd'hui. Un soleil affichant plus de 30° toute la journée, ça faisait longtemps. Et ça ne peut que me faire du bien, un peu de soleil ! Seul petit inconvénient : les contacts rapprochés deviennent légèrement étouffants, pour ne pas dire collants même.
Toutes les fenêtres grandes ouvertes permettent de capter tous les petits bruits aux alentours, et de bien se déconcentrer lorsqu'un prof débite son cours 5 mètres devant. La tête ne peut s'empêcher de tourner légèrement vers à la droite pour plonger dehors, loin de là. Bonheur éphémère, le retour à la réalité étant forcé.

Réalité ramenant droit sur son regard. J'aime son regard. J'espère toujours le comprendre un jour. Personne n'aurait la superbissime idée d'écrire un livre du genre "Comment décrypter un regard en 10 leçons" ? Je suis sûre que ça pourrait m'être très utile. J'ai toujours préféré les yeux clairs. Bleus, ou verts, mais ceux-ci sont plus rares. Un bel oeil bleu clair, bleu pur, c'est tellement beau quand ça nous regarde. Un oeil brun semble toujours plus réservé. Tant de choses peuvent s'y cacher sans qu'on en aperçoive le bout. Les yeux bleus, par contre, laissent plus facilement paraître leurs émotions. Un oeil clair se volant sera plus rapidement détecté.
Mes yeux ne se sont pas voilés aujourd'hui. Quelques jours qu'ils ne se noient plus. Tant mieux. J'en ai un peu marre de me noyer. Mais comme Elle l'a dit, il faut bien passer par certains moments de tristesse afin de pouvoir apprécier le bonheur. On ne se rend compte du plaisir d'être en bonne santé que lorsqu'on est malade. On apprécie donc mieux le bonheur lorsqu'on déprime. Quelle ironie. Serait-on incapbles d'apprécier notre bonheur lorsqu'on le vit ?